
Huîtres, chapons, foie gras, champagne, vins… Autant de secteurs qui s'inquiètent de possibles fêtes de fin d'année confinées ou semi-confinées (Crédits photo : pxhere.com - )
Les syndicats agricoles soulignent l'importance des fêtes de fin d'année pour plusieurs produits et filières agricoles, déjà pénalisés par la double fermeture des bars et restaurants en 2020.
Huîtres, chapons, foie gras, champagne, vins… Autant de secteurs qui s'inquiètent de possibles fêtes de fin d'année confinées ou semi-confinées, et du maintien de la fermeture des restaurants pour le réveillon. Pour y remédier, les syndicats agricoles ont appelé mercredi à maintenir l'esprit festif de Noël. Et surtout à consommer français pour soutenir des filières qui réalisent jusqu'à 75% de leurs ventes sur les mois de novembre et décembre.
Voire davantage pour certaines. « 100% des ventes de chapons ou de dindes fermières se font au moment des fêtes», a ainsi rappelé Christiane Lambert, la présidente du principal syndicat agricole FNSEA. «Pour sauver Noël, il faut avoir à l'esprit de mettre ces volailles-là sur la table, ainsi que les huîtres, les pintades, le foie gras, le saumon fumé, les bonnes bouteilles a-t-elle souligné. « Il faut que les Français gardent une place dans leur budget pour ces bons produits français ».
« Patriotisme alimentaire »
Le second confinement s'avère moins lourd pour les filières agricoles, qui avaient souffert au printemps à la fois de la fermeture des marchés et des restaurants. Cette fois, les marchés restent ouverts. Néanmoins, le reconfinement arrive à un moment important de l'année pour nombre de produits festifs. D'autant que la nouvelle fermeture du hors domicile cet automne leur barre entre 20 et 65% de leurs débouchés. Une raison pour appeler les Français au « patriotisme alimentaire », selon les mots de Samuel Vandaele, président du syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA).
Même si la plus grande incertitude plane encore sur les conditions sanitaires en vigueur pour les rassemblements familiaux, les perspectives sont moins sombres dans d'autres secteurs non alimentaires comme les jouets. En effet, les courses des réveillons sont souvent faites en dernière minute, même si la FNSEA appelle à commander « d'ores et déjà son chapon ». Les dernières crises économiques ou sanitaires majeures ont aussi souvent démontré que, même contraints, les Français tiennent à marquer le coup pour les fêtes de fin d'année.
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